"Le marché a démarré il y a quatre ans assez lentement, cela a mis du temps à entrer dans les moeurs", explique Elodie Eysseric, chef de projet chez le site comparateur d'offres CompaRecycle.
Selon une étude TNS Sofres pour Recommerce Solutions, 57% des Français sont intéressés par les solutions de revente de téléphonie mobile et 13% des personnes ayant renouvelé récemment leur mobile ont pratiqué la revente ou le recyclage de leur ancien appareil.
"Le marché a démarré il y a quatre ans assez lentement, cela a mis du temps à entrer dans les moeurs", explique Elodie Eysseric, chef de projet chez le site comparateur d'offres CompaRecycle.
Parmi les marques, Apple écrase le marché loin devant Samsung, les autres fabricants de smartphones comme LG, HTC et Huawei étant très peu représentés. "Le produit qui représente plus de 80% du marché du reconditionné c'est l'iPhone, sa part a même augmenté en un an", confirme Christian Laferrère, directeur général de Love2recycle, qui dispose de plusieurs centres de reconditionnement en France dont un à Brive-la-Gaillarde.
Un prix d'achat neuf plus élevé
"Chez Apple, le produit de l'année ne tue pas celui de l'année précédente, il le dégrade certes mais celui-ci continue à vivre", souligne-t-il. Les produits de la firme à la pomme ont le prix d'achat neuf le plus élevé, l'iPhone 6 Plus 128 Go dépassant 1.000 euros sans forfait, et si leur propriétaire s'en sépare au bout d'un an, voire deux, ils conservent donc une valeur résiduelle élevée qui motive l'acte de revente.
Apple a d'ailleurs lancé en mars dans l'Hexagone son propre programme de recyclage d'iPhone, qui permet aux utilisateurs de ramener en magasin leur ancien modèle afin d'obtenir un crédit d'achat pour un nouveau téléphone.
Un appareil est en moyenne racheté à son propriétaire 200 euros et sera revendu 350 euros sous garantie
«La répartition de nos reprises c'est pour 85% du fonctionnel (appareils pouvant encore fonctionner, ndlr) et pour 15% du non-fonctionnel», détaille Elodie Eysseric de chez CompaRecycle.
CompaRecycle a fait de même avec l'enseigne L.I.C.K., qui a racheté une partie des anciennes boutiques du réseau Phone House.
Selon une étude TNS Sofres pour Recommerce Solutions, 57% des Français sont intéressés par les solutions de revente de téléphonie mobile et 13% des personnes ayant renouvelé récemment leur mobile ont pratiqué la revente ou le recyclage de leur ancien appareil.
«Le marché a démarré il y a quatre ans assez lentement, cela a mis du temps à entrer dans les moeurs», explique Elodie Eysseric, chef de projet chez le site comparateur d'offres CompaRecycle.
Le recyclage de téléphones intelligents est en effet apparu quasiment du jour au lendemain en 2010 avec l'arrivée de Free sur le marché mobile dont les offres sans engagement ont conduit nombre de clients à bouder les mobiles subventionnés, et donc à devoir dépenser plus pour se munir d'un smartphone.
«Recycler son mobile ça ne parlait pas à grand monde au départ mais cette année les volumes devraient quasiment quadrupler par rapport à ce qu'ils étaient en 2012», indique Reynald Simmonet, directeur commercial du site MagicRecycle.
Parmi les marques, Apple écrase le marché loin devant Samsung, les autres fabricants de smartphones comme LG, HTC et Huawei étant très peu représentés.
«Le produit qui représente plus de 80% du marché du reconditionné c'est l'iPhone, sa part a même augmenté en un an», confirme Christian Laferrère, directeur général de Love2recycle, qui dispose de plusieurs centres de reconditionnement en France dont un à Brive-la-Gaillarde.
«Chez Apple, le produit de l'année ne tue pas celui de l'année précédente, il le dégrade certes mais celui-ci continue à vivre», souligne-t-il.
Les produits de la firme à la pomme ont le prix d'achat neuf le plus élevé, l'iPhone 6 Plus 128 Go dépassant 1.000 euros sans forfait, et si leur propriétaire s'en sépare au bout d'un an, voire deux, ils conservent donc une valeur résiduelle élevée qui motive l'acte de revente.
Apple a d'ailleurs lancé en mars dans l'Hexagone son propre programme de recyclage d'iPhone, qui permet aux utilisateurs de ramener en magasin leur ancien modèle afin d'obtenir un crédit d'achat pour un nouveau téléphone.
Un appareil est en moyenne racheté à son propriétaire 200 euros et sera revendu 350 euros sous garantie.
Pour agir concrètement, le plus simple est d’utiliser le plus longtemps possible ses équipements fonctionnels « sans céder à la mode » et de « rapporter vos anciens appareils dans un point de collecte qui favorise le réemploi », conseille le prévenant Greenit.fr.
D’autres pistes s’ouvrent au propriétaire d’un ordinateur hors service. A supposer que je dispose d’un Dell Latitude D620, Comparecycle.com !
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https://www.lemonde.fr/vous/article/2014/01/28/feu-mon-ordinateur_4355704_3238.html
« Mon ordi est mort, pas moyen de l’allumer, il a rendu sa cyberâme », confie, dans un forum Yahoo !, un certain Hideyatsu. « Dans sa mémoire, j’ai des photos de mes enfants que j’aime trop », s’inquiète-t-il. Il trouvera le réconfort attendu de comparses agoraphiles et leurs précieux conseils, tels que brancher l’ordinateur défaillant « sur un autre ordinateur comme un esclave », ou encore, « sortir le disque dur et le brancher sur un PC qui marche ».
Une fois son bien précieux extrait des entrailles de son vieux compagnon, qu’adviendra-t-il de cette coquille loin d’être vide ? « Dans le domaine des TIC [technologies de l’information et de la communication], divers acteurs estiment que chaque Français produit environ 14 kg de déchets [d’équipements] électriques et électroniques (DEEE) par an à titre individuel et 10 kg à titre professionnel », avance Greenit.fr, regrettant qu’à peine 30 % de ces déchets aient été collectés : « Sept ordinateurs, téléphones, écrans, télévisions sur dix finissent on ne sait où… sans être dépollués. » Près de 50 millions de tonnes de DEEE ont été émis dans le monde en 2012, soit près de 7 kg par habitant pour atteindre, d’ici à 2017, 65,4 millions. Et combien d’ordinateurs viendront enfler ces rangs ?
Pour agir concrètement, le plus simple est d’utiliser le plus longtemps possible ses équipements fonctionnels « sans céder à la mode » et de « rapporter vos anciens appareils dans un point de collecte qui favorise le réemploi », conseille le prévenant Greenit.fr.
CASSE-NOIX
D’autres pistes s’ouvrent au propriétaire d’un ordinateur hors service. A supposer que je dispose d’un Dell Latitude D620, Comparecycle.com m’en offre 19 euros ou 7 euros, « prix non fonctionnel ».
« Votre ordinateur portable est décédé dans un affreux couinement et vous n’avez rien pu faire pour le sauver ? Ne le jetez pas tout de suite », intime Korben.info, qui relaie un tutoriel vidéo dans lequel il s’agit d’« interfacer une dalle LCD d’un ordinateur portable de récup pour en faire un véritable écran à brancher sur votre ordinateur fixe ». Le site Ultrapop.fr suggère, lui, douze idées plus ou moins loufoques pour donner une seconde vie à son ordinateur. Il peut se muer en poêle à frire, casse-noix, siège, raquette de ping-pong, piège à souris ou encore tapette à mouches.
Et le rouler dans la farine aussi ? Paix à sa cyberâme ! Recyclons-le dignement.
Chaque année, les Français achètent 23 millions de téléphones neufs », explique Gaël Brouard, fondateur du site CompaRecycle, qui regroupe des offres de vente ou de reprise d’appareils d’occasion.
Or acheter un mobile de seconde main permet d’économiser, en moyenne, 30 % par rapport à un modèle neuf.
« Un appareil reconditionné passe de nombreux tests techniques : l'écran, la coque ou la batterie sont changés si nécessaire, et toutes les données enregistrées sont supprimées », rappelle Gaël Brouard.
Les économies réalisées sont substantielles : à titre d'exemple, un iPhone 5 de 32 Go reconditionné est vendu 499 euros, contre 679 euros neuf sans abonnement (180 euros d'économie).
2 . Vérifiez l’état du mobile et sa garantie
« Il faut toujours contrôler l'état du téléphone et ne pas hésiter à signaler au vendeur un éventuel problème », précise le fondateur de CompaRecycle.
En outre, il faut vérifier que le téléphone n'est pas « bloqué » par un opérateur.
Dernière précaution : l'achat d'un mobile d'occasion est normalement accompagné d'une garantie de trois à six mois couvrant les réparations ou l'échange en cas de défaut de l'appareil.
3 . Revendez votre ancien téléphone
Pour économiser directement sur le prix d'un nouveau smartphone, on peut revendre son ancien mobile, qu'il soit neuf, en état, ou même cassé.
Par exemple, un iPhone 4S de 32 Go qui fonctionne est repris 192 euros par les opérateurs.
« Le recyclage entre peu à peu dans les mœurs. Comme pour les voitures, certains utilisateurs de téléphone raisonnent désormais dans une logique de prix de revente », estime Gaël Brouard.
La revente peut s'effectuer en magasin lors de l'achat d'un nouveau mobile – dont le prix se trouve alors réduit –, ou sur Internet – il faut alors compter une dizaine de jours pour recevoir un chèque.
Si l’écologie a perdu son importance dans les discours politiques – notamment lors de la campagne présidentielle – elle demeure un vivier impressionnant de bonnes idées. Pour cause, de nombreux individus ont d’ores et déjà compris que l’environnement prendra une place de plus en plus essentielle dans la société mais aussi au sein des marchés. C’est le cas de Gaël Brouard, fondateur du site écolo CompaRecycle.com, un comparateur d’offres de rachat et de vente de produits high-tech.
« Comment consommer autant, voire mieux, avec les mêmes ressources ? » : voici la question (pertinente) que Gaël Brouard s’est posé durant ses congés alors qu’il « attendait une belle vague » sur sa planche de surf à Lacanau. Ce Bordelais d’origine, qui se dit un vrai « amoureux de la planète », s’est souvenu, alors, de son parcours professionnel.
Issu d’une école de commerce, il a glané de l’expérience chez Pepsico pendant cinq ans avant de prendre la direction des grands comptes chez Toshiba, quatre années durant, et d’avoir passé plus de six ans chez Nokia France en tant que Responsable National Distributeur et Retailers. À 37 ans, il assure alors « prendre conscience d’avoir vendu des centaines de milliers de pièces de smartphones, d’écrans TV, de lecteurs DVD… » tout en sachant très bien qu’aux États-Unis ou en Angleterre, un marché spécifique se développait…
Un nouveau type de consommation alliant écologie et économie émergeait au sein des sociétés américaines et anglaises. Emporté par son enthousiasme, Gaël décide de foncer. Et pourquoi pas tenter le coup en France ? Il décide de revenir à la surface, pose sa planche de surf et plaque son poste de travail pourtant confortable.
L’idée est simple : monter un site « écolonomique » qui ait à la fois une résonance économique et écologique et qui permette aux Français de consommer de manière intelligente en alliant gain de temps, gain d’argent et en restant « in » au niveau technologique.
Lancé le 6 mars dernier, CompaRecycle a d’ores et déjà référencé 35 000 produits en compagnie de vingt-sept partenaires. Pour les convaincre, Gaël dispose d’arguments solides :
« Savez-vous que 90 millions de mobiles, huit millions d’appareils photos, vingt millions de notebooks, quatre millions de consoles, deux millions de GPS dorment au fonds de nos placards français ? »
Et d’ajouter : « Seuls 8% des consommateurs les recyclent ou les revendent. »
Mais comme nous sommes taquins, nous avons interpellé Gaël sur la portée d’un tel changement sur la vie d’un consommateur lambda. « C’est simple, je me suis inspiré depuis le début du modèle automobile », reprend le Bordelais avant de lancer :
Intéressés par le sujet, les Oubliés de l’actu ont testé le site vert. Nous disposons d’un iPhone 4 que nous souhaitons revendre car nous avons des vues sur le 4S. Direction CompaRecycle.com afin de vérifier les dires de son créateur.
D’emblée, une barre de recherche nous propose de taper le modèle ou la marque de notre objet. Nous tapons « iPhone 4 » et une liste déroulante s’affiche avec les différents modèles, accompagnée d’un double choix : « J’achète » ou « Je recycle ».
Écolos dans l’âme, nous décidons de recycler notre joujou. Plusieurs offres se battent sur notre écran à travers trois possibilités de prix :
Notre iPhone 4 ne s’allumant plus, nous décidons de le recycler pour la modique somme de 110 euros, la meilleure offre. Pas de bol, s’il fonctionnait, on aurait gagné 240 euros ! Nous cliquons et vérifions les conditions générales du site souhaitant racheter notre téléphone, à savoir Fonebank France.
Comme souvent, attention tout de même à ce qui est écrit en tout petit avant d’effectuer votre vente.
Une fois identifiés, notre iPhone peut être recyclé et notre porte-monnaie rempli. Rien de tel que de pouvoir s’enrichir en ayant bonne conscience.
Le succès incontestable de CompaRecycle montre à quel point l’écologie est davantage entre les mains des entrepreneurs et des citoyens que des hommes politiques. Ce qui chagrine Gaël. « On nous parle de crise mais les Français ont des mines d’or, des trésors qui dorment dans leurs tiroirs », tonne le Girondin.
Il explique que le marché actuel du recyclage en France est évalué à 65 millions d’euros et qu’il progresse de manière « exponentielle chaque année pouvant atteindre en 2014, si la tendance se confirme, plus de 480 millions d’euros et des emplois qui vont avec ! ». Au vu de l’idée portée par son site, le recyclage, dans ce sens là, apparaît bien plus attrayant.
Rarement, le défi écologique a été abordé par les deux candidats à la présidence de la République que sont François Hollande et Nicolas Sarkozy. Pourtant, des citoyens viennent prouver, chaque jour, qu’un nouveau système pointe le bout de son nez. Et qu’il serait temps de s’y pencher.
Sur le site comparecycle.com, qui recense les offres de différents partenaires, on trouve un iPhone 4 à 360 €, un Samsung Galaxy Nexus à 160 € ou encore un Sony Ericsson Xperia X8 à 80 €. Sans compter une quantité de mobiles de base à moins de 50 €.
Nos bons plans pour dénicher un portable bon marché quand on a choisi un forfait sans téléphone subventionné ? Nos cons
Le développement des forfaits mobiles à prix cassés ne concerne pas uniquement les inconditionnels du portable qui veulent réduire leur facture, mais aussi de nouveaux abonnés qui font leurs premiers pas avec un forfait à 2, 10 ou 20 €. Or, à la différence des abonnements «classiques», ces formules ne s'accompagnent pas d'un téléphone subventionné. Il faut donc acheter un mobile qui coûte souvent très cher. Les opérateurs les plus en pointe dans le secteur ont beau en proposer sur leurs sites Web, les tarifs restent élevés. Chez Free, hormis le modeste ZTE F160 affiché à 39,99 €, tous les téléphones sont vendus plus de 100 €. Record pour l'iPhone 4S de 64 Go à 785 €. Chez Sosh, le même iPhone revient à 809 € et le mobile premier prix, un Nokia C2-05, coûte 69 €, plus cher que sur des boutiques en ligne. Chez B&You, le Nokia 100, qui ne sert qu'à téléphoner et à envoyer des SMS, est vendu 20,62 €. Bref, le choix est limité et les tarifs rarement avantageux. Suivez nos conseils pour profiter des meilleurs plans.